KEREN ANN : «JE CHERCHE TOUJOURS LA LUMIèRE MêME QUAND JE PARLE DE CHOSES TRAGIQUES»

«Être artiste c’est ma survie, la musique, l’écriture, la composition… j’aime profondément mon métier.» Sur le plateau de l’émission «Conversations», fin février, Keren Ann souligne d’emblée la passion qui l’anime constamment. Tout en dévoilant qu’elle se remet en question sans cesse, en tant qu’artiste mais aussi en tant que mère : «Il y a aussi le “moi” qui est maman, très spontané et fort. J’aime vivre à travers ma fille, sa scolarité, son quotidien…»

Interviewée par Joseph Ghosn, l’interprète de My Name is Trouble revient notamment sur son enfance. Sensibilisée à la musique dès son plus jeune âge, Keren Ann se souvient : «On avait une pièce dédiée à l’écoute de la musique, si on mettait un vinyle c’était pour l’écouter pas pour lire un livre en même temps.» Un environnement qui l’a guidée vers cette vie d’artiste bien remplie. L’artiste bilingue relate aussi qu’elle s’intéresse à la psychanalyse depuis longtemps. Une pratique qui l’aide à explorer la mémoire héréditaire «quand on vient d’une famille avec des choses liées à la Shoah, des deux côtés», précise-t-elle. Mais lorsqu’il s’agit de composer, l’artiste insiste : «Je cherche toujours la lumière même quand je parle de choses tragiques».

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