NICOLA PELTZ BECKHAM: SON PREMIER FILM «LOLA» EST ASSASSINé PAR LA CRITIQUE

Le tout premier film de Nicola Peltz Beckham, Lola, qu’elle a écrit, réalisé, et dans lequel elle joue le personnage principal, est massacré par la critique. L’épouse de Brooklyn Beckham y interprète le rôle d’une jeune femme de dix-neuf dans les années 2000, issue de « l’Amérique moyenne » et qui traverse une série d’événements traumatisants. La fille du milliardaire Nelson Peltz est accusée d’utiliser l’esthétique de la pauvreté et du travail sexuel pour sa propre reconnaissance artistique.

Le film raconte l’histoire de Lola, une jeune femme qui travaille à la fois dans un drugstore et dans un club de strip-tease. Elle tente de gagner suffisamment d’argent pour protéger son jeune frère homosexuel de leur mère alcoolique. Le personnage de Nicola Peltz se réfugie dans la maison de sa meilleure amie et, alors qu’elle retourne chez elle pour récupérer ses affaires, le petit ami de sa mère, Trick, la viole. S’ensuit alors un enchaînement de drames : Lola devient accro à la drogue, elle découvre qu'elle est enceinte de son violeur, son frère meurt dans un accident de voiture…

Le PDG de Republic Records, Monte Lipman, est le producteur exécutif du film, et Quincy Jones est le producteur musical. Disponible à l’achat sur Prime Video et Apple TV, Nicola Peltz définit Lola comme un film qui traite « d’une seconde chance dans la vie. Il n’est jamais trop tard pour recommencer, et je pense que ce message est très puissant. » Son frère, Will Peltz, a un petit rôle, mais pas son mari Brooklyn Beckham, alors que c’était initialement prévu. Elle a révélé au Hollywood Reporter : « Il avait une réplique, “Bonjour”, mais il la disait avec un accent britannique et il regardait directement la caméra. » Elle n’a pas eu d’autres choix que de couper son apparition.

Des critiques cinglantes

Kady Ruth Ashcraft, du média britannique The Guardian, a écrit à propos du film : « [Lola] regorge de clichés et de stéréotypes, souvent nuisibles - le meilleur ami noir qui apporte son soutien, un enfant homosexuel qui décède, la strip-teaseuse virginale sauvée par la maternité, un chrétien alcoolique et hypocrite. » La journaliste ajoute que « Peltz Beckham a réussi quelque chose avec Lola : c’est ce qu’on appelle le “porno de la pauvreté”, et dans le cinéma, cela signifie l’exploitation des conditions de pauvreté à des fins de divertissement et de reconnaissance artistique. Ce qui fait de Lola un exemple aussi flagrant de pornographie de la pauvreté, c’est l’insouciance du projet dans le contexte de la vie exceptionnellement riche de Peltz Beckham. » Elle qualifie le film de « ridicule et tordu ».

Andrew Burton a écrit pour le webzine Spectrum Culture : « Ce n'est pas une règle que les réalisateurs de films doivent être personnellement familiers de la situation qu'ils dépeignent, mais avant même de regarder Lola, la déconnexion entre le monde sans issue dans lequel le film se déroule et l'expérience de Peltz Beckham est frappante. » La plateforme IMDb lui a donné la petite note de 3,8 sur 10.

Sur les réseaux sociaux, les avis sont similaires. Des internautes décrivent Lola comme étant un « projet de vanité », d’autres lui reprochent d’être « déconnecté ». The Independent a tenté de contacter les représentants de la belle-fille de David et Victoria Beckham pour obtenir un commentaire concernant la quantité astronomique de critiques qu'elle reçoit.

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