Tout au long de sa carrière, Robert Redford a eu pour partenaires quelques-unes des plus grandes actrices de l'histoire du cinéma, de Mia Farrow dans Gatsby Le Magnifique à Faye Dunaway dans Les Trois jours du condor, en passant Meryl Streep dans le sublime Out of Africa ou encore Michelle Pfeiffer dans Personnel et Confidentiel. Dans Nos plus belles années, que France 5 diffuse vendredi 29 mars 2024 à 21h05, c'est avec Barbra Streisand que Robert Redford forme un couple de cinéma qui a fait rêver plusieurs générations de spectateurs.
Si l'on aime autant la romance qui se noue entre les personnages incarnés par Robert Redford et Barbra Streisand dans Nos plus belles années, c'est sûrement parce que rien ne les prédestine à tomber amoureux. Elle incarne Katie, une étudiante d'origine modeste, par ailleurs militante communiste convaincue tandis que lui campe Hubbell, un jeune homme bien né, désinvolte et charmeur sans réelle conscience politique. Malgré leurs différences, ces deux-là vont tomber éperdument amoureux, se marier et s'installer à Hollywood. Toutefois, leur relation ne sera pas un long fleuve tranquille mais plutôt un impétueux torrent, émaillée de nombreuses disputes et autant de rabibochages. Hors caméra également, il semblerait que les relations entre Barbra Streisand et Robert Redford étaient parfois houleuses, sans doute à cause des caprices qui aurait rendu le tournage difficile.
Au-delà de l'histoire d'amour bouleversante entre Robert Redford et Barbra Streisand, Nos plus belles années, sorti en 1974, est aussi l'un des tout premiers films hollywoodiens à oser évoquer le maccarthysme. Souvent qualifiée de "chasse aux sorcières", cette politique initiée par le sénateur Joseph McCarthy visait à identifier toute personne ayant des sympathies pour le communisme, à une époque où la guerre froide entre l'Union soviétique et les États-Unis était dans tous les esprits. En vigueur entre 1950 et 1954, le maccarthysme avait, entre autres, abouti à une liste noire à Hollywood, répertoriant des artistes interdits de travail sur le sol américain à cause de prétendues sympathies communistes. À l'origine, le réalisateur Sydney Pollack voulait consacrer une part plus importante à cette "chasse aux sorcières", mais il n'a pas eu les mains totalement libres. Ainsi, alors qu'il avait tourné de nombreuses scènes évoquant le maccarthysme, Sydney Pollack a dû se résoudre à les couper au montage.
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